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Non, Mesdames Messieurs,
ce n'est pas de l'orgueil, de l'arrogance
de dire et prétendre que
nous sommes seuls dans l'Univers !
Ce n'est pas de l'arrogance, c'est une méprise
car nous sommes simplement les derniers en date
à ne pas l'avoir encore compris.
Oui, Mesdames, Messieurs, ici, les deux pieds bien sur terre,
nous sommes sur une planète malchanceuse
et trois, quatre fois malchanceuse
à un stade crucial de son et de notre évolution.
Mais je vais vous supplier en préalable
de bien distinguer dans vos esprits :
le terrestre du cosmique.
Sinon l'universel cosmique vous cache
le particulier terrestre qui nous concerne tous,
et qui fait le départ du fourvoiement
des cosmologies, philosophies et Religions
Alors que :
a) Notre première malchance terrestre,
est celle de toutes les planètes en formation :
malchance de l'Hydrogène cosmique adsorbé par les météorites
s'agglomérant en planète terrestre dont il nous reste:
Masse des eaux 1.4 109 tonnes
Masse de la terre 6 1021 tonnes Rapport : 0.2 10-
Pour 1 tonne de météorites 0.2 10-
C'est dérisoire comparer avec l'adsorption ordinaire des météorites.
Ainsi combien de H2 a donc déjà été renvoyé dans le Cosmos !
car si l'adsorption des météorites est dix fois plus grande
alors nous ne sommes plus que dans le dixième restant du
dégazage volcanique des premiers millions d'années de la Terre.
Et cette masse d'eau restante, son épaisseur au mieux
de six kilomètres sur 6370 n'est qu'un millième du rayon terrestre.
Un millimètre sur un mètre, et sans doute moins,
voilà dans qu'elle mince pellicule nous nous activons,
verticille hydrique de Teilhard de Chardin évoluant vers son destin,
b) mais seconde malchance terrestre
Imaginez ces premières et lourdes atmosphères
de nuages surchauffés, porteuses de toutes les eaux
des mers et océans futurs, enveloppant la Terre et
dont le refroidissement va précipiter en orages
sur un sol surchauffé ; pluies qui en se réévaporant et retombant,
désagrègent les roches, ravinent la surface, dissolvent les sels de nos océans , déposent, charrient et sédimentent nos futurs dépôts miniers, de cuivre, de fer .. et d'uranium.
Mais sur Terre ce fut OKLO un réacteur atomique naturel qui se mit en marche ! mais l'uranium, drainé en surface par la masse des eaux de pluie, n'atteignit pas le point critique d'explosion nucléaire renvoyant naturellement les eaux captées et donc l'hydrogène à son et à notre destin cosmique
c) notre troisième malchance : savoir que la force centrifuge du nuage solaire à trié et créé un gradient d'Uranium allant du soleil jusqu'à une planète en formation qui explosa peu après s'être achevée. La ceinture d'astéroïdes en est le reste probable avec peut–être l'origine de la Lune et satellites divers, la somme égalant la masse d'une planète.
d) Mars intermédiaire dit notre quatrième malchance.
Mars n'atteint la masse critique explosive que par convection interne.
A la frontière du noyau de fer ou s'égalent attractions magnétique et gravité,
et s'accumulent les métaux lourd jusqu'à une masse critique qui souleva une plaque tectonique² créant Valles Marineris, béance où s'engouffrèrent toutes
les eaux de la planète qui au contact du réacteur furent dissociées, volatilisées.
L'hydrogène s'échappa dans l'espace et l'oxygène s'étendit en nuée ardente.
Notre Terre a ainsi manqué d'uranium soit en profondeur soit en surface ou bien de pluies primitive pour le drainer.
Les astronomes devraient apercevoir parfois le bref éclat d'une planète hydrique qui renvoie par réaction nucléaire son hydrogène dans l'univers.
Pour la science n°418 Aout 2012 Météo exoplanétaire
Alain Lecavelier des Etangs, de l'Institut d'astro-
et ses collègues ont observé deux fois l'exoplanète HD 189733b
avec le téléscope spatial Hubble.
"Normale" en avril 2010, elle était accompagnée 16 mois plus tard
d'un gigantesque nuage d'hydrogène :
la planète perdrait plus de 1000 tonnes de gaz par secondes !
Une tempête stellaire survenue peu avant
est sans doute à l'origine de cette "variation météorologique"
Mis à part l'indignation des Religions et des laudateurs de l'Humanité,
il serait aisé de conclure que le sort de l'homme est de gratouiller la Terre
jusqu'à compenser cette déficience de potentiel radio-
ce à quoi poussent nos guerres devenus nucléaires.
d) notre cinquième malchance aurait ainsi été celle d'un conflit à Cuba avec les stocks nucléaires accumulés qui aléatoirement lancés n'aurait sans doute pu suffire à déclencher la réaction explosive des mers et océans. Il y manquait un savoir faire topologique pour renvoyer toutes les eaux, qui nous incluent, dans le cosmos.
Maintenant, Mesdames, Messieurs, représentez vous et construisons
un globe terrestre aux proportions convenant à une saisissante relation avec notre regard soit l'échelle 1/5000 ou 2/10000; donnant un diamètre de 2.54 mètres correspondant à 2mm d'épaisseur pour 10.000 mètres de profondeur (ou hauteur).
Globe dont la surface sera sculptée en relief des continents et du fond des mers et océans.
Pour simuler l'attraction terrestre sur les masses d'eau océanique supposons la sphère suffisamment magnétique pour retenir une pellicule plastique souple de couleur bleu-
0.2 mm égalant 1000mètres de profondeur des océans : nous pouvons alors détacher avec deux doigts cette belle pellicule plastique bleuté de l'océan de 1 mm d'épaisseur ,
2 mm en un seul point, au Japon !
Voilà, Mesdames, Messieurs, la pellicule hydrique dans laquelle nous nous débattons.
Y ont déferlées et s'y sont battus les hordes mongoles, les légions romaines, les charges de chevaux arabes, les armées de Napoléon et de Hitler mais aussi tous les fondateurs de religion, les penseurs et savants qui nous ont ouvert la voie.