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Bi-
© 2001 A. Chaignon Conférence 13 janvier 2001
Mesdames, Messieurs,
Cette pièce de monnaie-
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Ces francs il faut que quelqu'un les investisse, sinon pas d'usines, pas d'entreprises.C'est l'in-
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permettant de satisfaire nos projets, envies, désirs personnels et sociaux, c'est le salaires du travail et de la peine, que nous nous sommes donnée pour cette liberté de pouvoir d'achat, c'est la fin-
Ce franc donc que vous avez en poche est quadruple et permet tout ce que je viens de décrire, la preuve :
Si vous vous déplacez d'où vous travaillez et gagnez cet argent, vers la Bretagne, l'Espagne ou le Maroc, voire l'Asie ou l'Amérique, pour y dépenser votre franc, eh bien, vous avez déplacé :
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tout cela à votre fantaisie, en toute innocence, sans penser à mal pour les économies que vous entraînez dans la confusion de votre monnaie.
Car multipliez cela par un million ou un milliard comme le peuvent les fonds de pension et de retraite, et vous voilà devant l'irréductible embrouillement des économies mondiales, qui est sans issue. Non plus par la méchanceté de capitalistes qui n'existent plus, ni des employés qui gèrent ces fonds en bons techniciens traders et banquiers, aussi bien pour vous que pour la satisfaction de leurs retraités américains, qui dépouillent, je dirais en toute innocence, ceux d'Europe sans le savoir, à cause de l'atypique et impersonnelle monnaie. Ce ne sont plus des hommes qui vous exploitent méchamment, ils travaillent contraints comme vous par un système monétaire abstrait qui nous étouffe tous :
une production historique de notre esprit, devenue trop simpliste et qui nous accable.
C'est la monnaie unique actuelle, monnaie primitive, qui seule porte en elle ce confus originel, engendrant notre capitalisme confusionnel, et je dirais explosif, car nulle population ne supportera à l'infini cette impéritie de politiques flottant au gré des vagues et tempêtes financières, abandonnée au petit dieu de l'Un monétaire.
. Or tant que vous ne briserez pas cette monnaie une et confuse, en, au moins, un bi-
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vous ne pourrez pas maîtriser cet domination de l'homme par l'abstrait de la monnaie, et ceci dans toutes les classes sociales.
Cette analyse de la monnaie le socialisme l'a ratée,
tout comme le libéralisme l'a ratée,
et disons le aussi Mai 68, bien contrôlé dans ses limites.
Ce sont des batailles perdues, mais non pas le combat de l'homme contre son ignorance des forces qui le gouvernent et contre l'imaginaire, substitué aux sens et vérités qu'il poursuit.
En fait, avec la monnaie électronique, nous pouvons, en toute simplicité , réussir cette maîtrise, la carte de consommateur distinguant l'out et la fin monnaie en deux lignes qui transformeront plus la société qu'une ligne de feu.
Car ceci, Mesdames, Messieurs, a des conséquences multiples et sérieuses .
Ainsi en séparant ces deux monnaies, il ne sera plus possible de transformer le nécessaire des uns en richesse des autres .. grand vice du capitalisme confusionnel actuel !. et il sera clair que quiconque s'opposera à cette séparation soutiendra de fait le capitalisme le plus sauvage :
celui qui permet de s'approprier le nécessaire des uns pour faire la fortune des autres. Exit problèmes des pays les plus pauvres du tiers monde.
Voilà une première conquête du bi-
Maintenant, sur ce juste nécessaire serait-
La fiscalité portera-
Reste la pro-
Et pourtant Mesdames, Messieurs, c'est bien ce que font, sans égard au résultat, nos gouvernants et leur fiscalité, aussi confuse que la monnaie.
La fiscalité, dont le sens est de satisfaire aux fins collectives, ne peut être et n'est toujours en fin de compte prise que sur la fin-
Or, pour compliqué qu'apparaît ce problème dans notre mono-
C'est là que se jouent les sacrifices qu'une nation consent à faire pour ses projets, pour son avenir, dans la compréhension de tous.
Reste à calculer cette fin-
Voilà , Mesdames, Messieurs les champs que vous pouvez ouvrir en nous accompagnant dans cette évolution monétariste.
Le monomonétisme est sans issue